Que veut dire l’amour ?

Pour le savoir,, il faut bien des années, même si des fois un coup de foudre peut survenir. Mais il faut s’en rendre compte, ce qui n’est pas dit.

Quand on le découvre, on est tout d’abord complètement perdu. On dit et on fait n’importe quoi. Et des fois, on ne s’en rend pas compte que ce que l’on fait peut nous desservir.

Alors on bouscule les protocoles, les préjugés, les usages.

L’amour, ce n’est pas se tenir la main, déposer un baiser, se mettre en union ou offrir des fleurs, quoique le geste conforte la position.

L’amour est une graine que l’on dépose dans le creuset de l’âme. Et à chaque jour qui se fait, le nourrir du plus bel atout que l’on a .

C’est avec humilité que d’approcher, par les sens que l’on détient, cette fleur qui ne demande qu’à s’épanouir. Pour preuve l’enfant issu de cet amour, n’est pas un objet, une propriété comme certains le prétendent. Un enfant, comme l’amour font l’objet de toutes les attentions pour qu’ils puissent se mouvoir et on ne peut être maitre de leurs chemins.

L’amour, c’est être parfois dans l’ombre tout en soufflant un air de jouvence pour qu’il puisse virevolter. Parfois, au regard de la société, on fait taire cet engouement au bien être pour un intérêt quelconque ce qui blesse l’amour. Mais contrairement à ce que l’on pense, quand on aime quelqu’un et que l’on est touché par cet amour, rien ne pourra le détruire.

Le jour où vous aurez le bénéfice de l’amour, vous découvrirez le fondement de votre existence par le reflet qui s’en dégagera. Certes, il se peut que cela soit un peu tardif et que cela vous pose un problème mais ce n’est pas grave car vous vivez votre amour qui est ancré au plus profond de votre cœur.

Robert-Paris

Difficile succession

Dans la rue de Genève, le printemps, comme à l’accoutumée, fait son ouvrage, me dis-je. Aussi, une nuée de braves gens, déferlent dans un accoutrement qui fuit l’hiver. Sur les hauteurs du Revard, la neige qui reste n’en a plus pour très longtemps. Remarque qui retient toute mon attention. Mon dossier en main, je rejoins l’étude de Maître Camoz. Nous sommes à la fin avril et déjà six mois que mon ami est mort d’un cancer fulgurant.

Il m’avait demandé de veiller sur sa famille s’il venait à disparaître. J’ai pour habitude d’aider les gens mais là cela me touche particulièrement. Trente cinq ans que l’on se connaissait. Je ne pouvais dire non.

Poussant la porte de l’étude, je vois tout d’abord sa fille que j’appelle la p’tiote, Madeleine la femme de Yves et enfin le fils. Ils sont là, élevant un regard sur ma personne en poussant un soupir.

Je n’ai pas le temps de leur dire bonjour que Maître Camoz vient à ma rencontre et me transporte directement à son bureau. Il me fait asseoir puis, décroche son téléphone afin d’être tranquille. C’est qu’il veut me parler tout d’abord seul à seul.

On se connaît depuis longtemps, me dit-il. Figure toi que je suis embarrassé dans cette affaire. Nous avons là, une femme issue d’un second mariage, une fille émanant d’un premier mariage, et un fils reconnu par l’administration qui n’est soit disant pas celui de Yves et dont on demande la recherche génétique. Que peux tu me dire et qu’en penses tu ?

Personnellement, j’ai toujours entendu Yves me dire, que ce n’est pas le sien. Ceci bien que il soit annoté sur le livret de famille, mais il faut replacer les choses dans le contexte du moment.

A voir sa tête, Camoz est perplexe devant ma réponse.

Que veux-tu dire, rétorque t-il ?

Et bien à l’époque, son frère Robert, sans le sou, était sous le toit de Yves quand celui-ci a quitté le domicile conjugal. Et quand il est revenu un an plus tard, un enfant était là et comme il n’avait pas fait de demande de divorce, il s’ensuivit une reconnaissance automatique dénoncée par la suite par Yves le jour de son divorce. Ce qui est écrit sur le rendu du divorce en question. Tu vois ce que je veux dire ? Pour te dire, un jour les gendarmes sont venus chez lui. Ils cherchaient le fils pour des conneries qu’il avait fait. Ils se sont fait remballés, ni une, ni deux, par Yves. Maintenant je comprends que sa fille ne veuille pas faire, faire une analyse, car c’est quand même son frère, même si celui-ci n’est pas du même géniteur.

Toutefois, tu remarqueras qu’il est curieux qu’un enfant de quarante six ans n’ait pas cherché à voir son père. Que malgré son bagage intellectuel d’un niveau d’ingénieur, il se retrouve dans des situations inextricables et je ne te dis pas tout. Le plus drôle, c’est qu’il donne une fausse adresse pour ses correspondances qui se trouve être dans un milieu HLM. Personnellement, Yves me fout dans la merde aujourd’hui. Je lui ai promis de protéger sa famille, mais laquelle ?

Puis un silence s’ensuivit de manière pesante. La chaleur qui soulève des sueurs et des suspicions sur ce dossier s’empresse à nos esprits, quand tout à coup, Camoz relève sa tête. Son regard est lumineux et l’on voit qu’une décision ferait suite.

Ecoute, me dit-il, on ne va pas s’embêter. Sa femme ne comprend pas bien ce que je lui explique. Alors je compte sur toi pour m’aider. Ayant l’usufruit, elle ne risque rien. Elle doit se réjouir et profiter de cette situation. Elle doit faire le mort. Il ne faut pas qu’elle se lance dans des contestations. En plus, que ce soit la fille ou le fils en question, ils n’ont pas de quoi payé les droits de succession. Ils ne peuvent que compter que sur la vente du bien en question. Or, sa femme Madeleine, je ne la voie pas mettre en vente et courir après un logement, au vu de son âge. Ceci pour faire plaisir aux enfants dont l’un n’a jamais fait part d’un sentiment envers Yves ou d’une rencontre, sauf pour empocher quelques quatre vingt dix mille euros. En plus, toi ça t’arrange et te dégage de ce problème, même si tu seras toujours critiqué.

Sur ces dires, je lui coupe la parole.

Oh pour çà, mes oreilles sifflent encore.

Camoz, regarde sa montre, se lève et me dit.

Je te laisse cinq minutes pour lui expliquer pendant que je m’occupe de la progéniture. Ceci en espérant que cela se passe bien, bien entendu.

Mais qu’en sera t-il ?

 

Robert Paris.

Le patient face à la maladie et son entourage

Que faire quand on a une maladie grave qui entraine une incompréhension, un dénigrement, une perte d’emploi, une peur de mourir, une fuite de votre entourage ? On se retrouve seul et désarmé et en proie à se laisser glisser vers une autodestruction pour fuir l’humiliation ou autres.

Certains arrive à avoir un aidant (famille ou ami‘e’s) mais celui-ci, bien que sa volonté et sa compassion soit sincère, il ne peut supporter le poids, dans le temps, de ce qui vous arrive.

Alors, bien souvent, le malade se retrouve au seuil de pauvreté, suite à la fuite de sa famille, de ses enfants, de son entourage.

Bien sûr, il peut bénéficier d’une aide sociale selon le cas, mais la chaleur de cette aide est glaciale, car non seulement cet apport vient d’un métier qui n’a de cesse d’occulter, sans préméditations son devoir pour un avoir.

La gente médicinale en fait autant, bien que la compassion s’en mêle ou d’user de ce patient afin d’assouvir à une Olympie de la science qui lui permet d’accéder à un hommage à son gousset et son égo. Bien sûr, il y en a qui n’attende pas ce phénomène pour revendiquer cette bienfaisance.

Toutefois, puisque vous êtes dans la position de patient, gardez vous pour mémoire, la position de ce malade que l’on vous décrit afin que vous preniez position pour votre avenir.

Il était une fois, une personne qui, alors qui vaquait dans un métier pour son plus grand bonheur et sa famille, attrapa le VHC (Hépatite C).

A cette époque, cela tombait à la même période que le SIDA dont les médias s’empressèrent de caricaturer au point qu’il perdit son emploi. Tout le monde le fuyait et même les prud’hommes trouvèrent normal de licencier celui-ci. Accroché à sa fierté et à sa vie, il interpella jusqu’au Président de la République sa situation, car aucune des administrations sociales comme la sécurité sociale ne voulait subvenir, en prétextant des conditions à avoir.

Il en résulta, après des démarches, qu’il obtint à titre de cobaye, l’aménagement d’un protocole à base d’interféron, alors que maintenant, on promeut la BI et la Trithérapie.

Bien que le virus au bout d’un certain temps s’est endormi, il a été un manifeste de pancréas dans un premier temps et des attenants provoquant des pancréatites chroniques et le diabète.

Par la suite, des polypes, des adénomes voire des carcinomes selon le précité s’ensuivirent provoquant une nouvelle remise en question.

Outre cela, une perforation d’un poumon, de deux AVC et enfin la perte du fonctionnement de l’estomac, sûrement suite à une neuropathie, lui succédèrent à ce jour, et cela sans compter un choc sceptique (autodestruction par le psychique).

Mais qu’en est-il de sa forme de penser face à ce déferlement.

Il nous a dit plusieurs choses, notamment :

« Un malade se doit de subvenir à soi même tant que peut se faire, et que les secours ne doivent être qu’un apport et non un réceptacle qui pourvoit à des événements ainsi que les aidants. Il faut se battre pour être indépendant ».

«  Quand vous avez une douleur énorme, sachez que c’est une preuve que vous êtes en vie et que l’on peut vous sourire ».

« A chaque fois que la mort venait à mon chevet, elle repartait en criant ‘putain y a rien à bouffer’, donc vous avez des chances de vivre ».

Personnellement, nous croyons en cette force que l’on peut ou non concéder au miracle, car survivre à tant de choses, soit on est une force de la nature, soit les prières sont exhaussées.

Ceci fait, pour donner une puissance à ce que vous subissez.

Chaque fait, chaque acte, chaque espèce (fleurs, animaux) ont besoin de votre reconnaissance, et même si vous avez une absence, on la compensera par votre réminiscence.

 

ROBERT PARIS.

 

Aller à l’aide d’un divorce

Il est très difficile de faire valoir ses droits en cas de divorce, surtout s’il y a des enfants.

Au cours de ces dernières années, le Corps des Humbles a essayé dans éclaircir les circonstances pour pouvoir suggérer une compréhension voire une solution.

En effet, la personne qui met en route la procédure ou celui qui l’a subie mettent tous les atouts de leur coté s’il ne peut être à l’amiable ou alors par intérêts quelconques. Pour cela, ils s’entourent d’un avocat ou d’un notaire selon la nouvelle loi, si elle peut atteindre l’amiable. Toutefois, il est bien souvent la peur qui s’installe, celle-ci émanant d’une certaine violence physique, psychique ou de pressions incessantes, bloquant l’interlocuteur au point qu’il abandonne sa requête voire sa progéniture.

Attention, cet état de faits qui concerne le requérant peut-être à l’inverse pour la personne qui se doit de comparaitre, car elle peut ressentir une blessure profonde qui le pousse vers la dépression. Nous allons prendre deux exemples singuliers pour vous faire mieux comprendre.

Il a été il y a quelques temps de cela, un couple qui après plusieurs années de vie en PACS qui se marièrent et coulèrent size années de vie maritale. Comme bien de couples ils s’affairèrent pour que la progéniture ne manque ni de besoins ni de sentiments. Le mari lui poussa sa femme au cours de ces années, à suivre pour son équilibre psychique un chemin qui lui fût salutaire et d’acquérir après une formation, une place stable dans l’administration. Celle-ci pour seul réponse de ce bénéfice lança une procédure alors que son mari était sous l’emprise d’une santé très précaire. Alors qu’il était aux soins intensifs, elle quitta le lit conjugal, ce qui mit le mari en dépression donc pas en état de se défendre. Elle obtint le divorce non seulement aux torts de son mari en n’oubliant pas de le déposséder des biens de la maison et des aides qu’il avait perçu de l’état mais en sus du contact des enfants et des petits enfants. Il en résulta que le mari se trouva dans la situation d’être sous la protection d’une association qui lui permis d’avoir une chambre avant d’être par la suite sauvé in extrémis de la mort. On voit dans cet exemple que cette personne avait cru à l’amour mais aussi que les enfants et petits enfants n’avaient de sentiments que par intérêts donc, ils n’avaient aucun sentiments.

Le second exemple est aussi effrayant bien qu’il revêt un autre aspect.

Une femme, las de se faire jeter en dehors de chez elleavec ses enfants et le plus souvent sous l’effet d’une violence physique et psychique, se décida un jour à ne plus revenir au foyer conjugal et lança une demande de divorce par une aide juridictionnelle. Heureusement pour elle, que ses parents étaient là afin de l’accueillir et de l’aider. Elle trouva un logement près de son travail de mi-temps et s’installa de façon à protéger ses enfants. Le premier problème était de pouvoir remplir son frigo, ce qu’elle fit brillamment. Pendants ce temps, son mari toujours en quête de nouvelles conquêtes qui datent depuis son mariage quitte à vouloir se faire les amies ou proches de sa femme vaquait car dans sa fonction, il était impossible à songer de travailler mais de profiter des recettes issues des biens immobiliers acquis au cours de sa vie de couple. Certes, dans sa vie il a été des périodes où il a travaillé mais pourquoi pas profiter des bienfaits qui lui sont donnés. Evidemment, un désarroi s’ensuivit suite à la procédure instruite, il est lui amené quand il se trouve seul, à faire un récital de menaces et parfois d’insultes en dénigrant sa conjointe sous la fenêtre de son ex sauf quand il se trouve compagne où là, même sous la pression de la BAC, refuse de ramener les enfants sous prétexte que ce n’est pas marqué dans le premier rendu, si bien que sa femme est obligé parfois à 22 heures d’aller rechercher ses enfants à 40 Kms de là alors que les enfants ont l’école le lendemains.

L’avocate de Madame se tenant à suivre ce dossier qu’à la hauteur de l’aide juridictionnelle, il s’avéra que cette femme reprit le dossier car elle était désabusée. Depuis, ne croyant plus à divorcer en peu de temps et ne sachant plus quoi faire même si il se trouve cette nouvelle loi pour divorcer en moins de un mois, elle se fige sur elle même. Certes, des interpellations auprès du procureur et autres ont été, mais sans résultats. Tant est si bien que le mari qui jouie tant de cette situation que des biens peut se frotter les mains.

Bien sûr, il faudrait que cette femme reprenne un avocat pour engager une procédure pour fautes ou autres, ce qui accélérerait la procédure mais la peur est présente de voir par exemple qu’il fasse pression sur ses enfants ou de violences.

Le Corps des Humbles est ouvert à toute aide pour faire vivre un bien être à cette dame, selon vos possibilités en écrivant à Corps des Humbles de Savoye B.P.70103 73101 Aix les Bains Cedex 01..

Dans ces deux histoires, vous pourrez remarquer que c’est la peur, la violence et la souffrance ou la pudicité qui mènent souvent à la dépression et à l’inaction, ce qui gène énormément à la vérité et l’équité.