L’indignation par Robert-Paris

Avant-Propos

Pourquoi l’anonyme que je suis, sans titre ni prestige, tient à exprimer sa perception suivant des facultés dont on peut considérer comme appartenant à l’humilité ? De quel droit puis-je décrire les acteurs d’une société, d’une nation, d’un monde, dont l’emprise se fait sous un étiquetage qui ne peut que créer une soumission, un asservissement de l’homme par l’homme en forgeant des castes, des sectes ou des clans ?

Non seulement par la déclaration des droits de l’homme adoptée et promulguée le 10 décembre 1948 à Paris mais aussi pour fortifier mon esprit et peut-être le vôtre, car chaque être humain a des valeurs qui évoluent par cadences dont chaque intervalle demande un espace de temps.

Cette richesse qui en découle, pourrait faire naître une évolution tant de la personne, que de la société mais, c’est sans compter sur les malvoyants qui ne voient là qu’un concurrent, un conquérant, qu’il faut détruire absolument avant qu’il m’accapare un territoire, un éventuel ouvrage? Alors les malvoyants, dans une clairvoyance passagère, ont institués « l’étiquette ».

Une étiquette que l’on appose sur chaque être humain et ceci dès la naissance avec les facultés que procure le bénéfice d’un héritage virtuel ou non.

Pour exemple, il est plus facile pour un roi ou son descendant de se faire ouvrir les portes d’une société et d’avoir accès à certaines prérogatives que le fils d’ouvrier ou d’agriculteur. Encore pis, ceux dont dont le mêtier concerne l’art ou la culture. Ceux-ci bénéficient du rang « d’intouchable » car on considère (par profits) que ce n’est pas un métier mais un don, alors que la fonction en elle-même demande une grande maîtrise, ceci par un travail constant et laborieux.

L’étiquette, bien qu’elle soit utile est en même temps, malfaisante, car elle permet le dénigrement, la soumission du sujet mais aussi sans le vouloir une action, de figer dans le temps, l’instant présent dans une mêmoire dont la viabilité est à remettre en cause, selon l’espace qui lui est concédée.

Prenez un maladroit, un peu timide dans votre champ et recontrez le dans 10 ans, vous ressortirez l’image en question, alors que l’espace temps peut lui avoir été bénéfique.

Il s’inscrit…

Plus de 50 ans déjà que je regarde notre monde et notre société, qui nous ballottent par un verbe ou par des faits, cela au gré des incertitudes, des violences ou des exactions de l’homme sur notre pensée, notre physique, notre éducation, notre devenir…

Comme un enfant qui ne maîtrise pas son équilibre dans son déplacement, une appréhension s’installe en ce sens au point de créer une douleur qui génére une peur à chaque obstacle, allant s’inscrire dans notre mémoire pour se préserver d’une éventuelle réitèration.

Il y a 50 ans en arrière, la codification de notre espace sociètale, familiale ou sociale en mon pays, la Savoie, n’était pas la même que celle qui se décline aujourd’hui. A l’époque, rare ceux qui avaient un téléphone, une téélvision, des WC à l’intérieur du logement ou autres dans le village. D’ailleurs, dans cette zone montagneuse, certaine n’avaient pas accès à l’electricité. Heureusement le chemin des « 30 glorieuses » pourvu à cela. A l’école, comme dans toutes les institutions, il fallait suivre un protocole imposé suivant les édits basés essentiellement sur le respect, l’ordre et le bon vouloir de la personne assermentée qui était sous l’empreinte d’une autre codification sociétale, familiale et sociale antérieure, donc portant un effet mutagène et parfois reprotoxique de la dite codification.

Cet enfant qui apprend à se mouvoir et à garder tant un équilibre psychique que physique (pour vivre dans une société) assimile, face aux déboires qu’il peut rencontrer, plusieurs aspects pour se protéger de son univers qui l’entoure tels que le mimétisme, le savoir, le mensonge, le paraître, et une myriade d’éléments comme l’amour, la bonté, l’humanisme, l’humour qui se trouvent être sous la coupelle de l’instinct de celui-ci, afin d’évoluer ou d’atteindre une reconnaissance, un pouvoir, selon le cas.

En 1960, la femme comme les enfants, étaient sous l’emprise du père ou du patriarche par le biais d’une responsabilité incontesté de la nation. Un père qui subvenait à sa famille en pointant ses particularités de son entourage pendant que sa femme pourvoyaient aux besoins de la maison. Il faut souligner qu’en ce temps là, la nation entière se réjouissait encore d’avoir fait résilience avec la haine et la souffrance de la guerre et préférait relever les manches que de voir perdurer les atrocités.Une pensée qui se dégageait aussi sur toute l’Europe, tant est si bien que les gouvernements de l’époque en cette géographie et des industriels, sentirent qu’une paix entre les peuples devait s’affirmer et s’appuyer sur une union, ce qui enfanta l’Union Européenne que nous connaissons aujourd’hui.

Le monde politique en France, avait pour esprit le visage du Général De Gaulle, défenseur de la nation mais aussi, visionnaire quelque part. Ses détracteurs qui réussiront, plus tard à le mettre à mal, n’avaient de cesse à formuler des actions face à cette intelligence et cette abnégation. Pour garder l’éthique d’une constitution en son breuvage face aux nations, il sera porteur de la décolonisation aux grands dam de quelques familles et divers profiteurs.

L’économie, elle, se portait bien au point de faire venir une main d’oeuvre venant de l’extérieur, en masse. La bonne marche de cette entreprise (socialement) suscitèrent bien des rêves qui eux se nourrissent principalement dans la naïveté et l’utopie. Grâce à la communication naissante, il émana aux communs des mortels, l’appétit de consommations qui prôna la nécessité d’industrialisation dans l’agriculture et autres mais qui révélera, par la suite, dévastateur de l’emploi et du métier.

50 ans plus tard, on s’aperçoit, après moultes péripéties, que l’action de nos gouvernants, a détruit le moule familial et a pris congé afin de ne pas souffrir d’une accusation de malveillances.

La fibre industrielle s’est délocalisée avec un aval d’iceux, sous l’effet de la mondialisation qui s’attache au profit, tout en pensant peut-être que le tourisme, notre art de vivre et nos droits de l’homme, combleraient nos exportations, tout en subodorant que les pays pauvres (comme du temps de la colonisation) se plieraient à produire les tâches les plus ingrates.

50 ans déjà, que l’on peut voir que les moins de 25 et les plus de 50 ans font l’objet d’une discrimination dans le travail, mais à la différence que le support psychique et physique aujourd’hui ne se fait plus au sein de la famille mais au coeur d’une administration. Tant est si bien, de-ci de-là, on voit poindre une mutation qui peut se révéler néfaste voire destructeur d’une entité.

Notre relation avec la mondialisation ne s’arrête pas à des prémices. Elle suscite par exemple dans un couple, le désir, l’obsolescence, l’acquisition et bien d’autres paramètres que l’on ne peut citer.

Un autre exemple, on vend des éléments de notre corps, on décline des qualités psychiques ou physiques pour trouver une âme soeur tout en se gardant une protection.

Serait-ce une honte, un devoir ou autres pour suffire à la consommation ?

L’indignation de ma personne se réfère à la souffrance et au silence qui l’entoure. Le silence est un dédain à la vie et la comédie humaine ne pourra circoncire la chose.

En musique, le silence exprime un besoin de repos ou de mettre une valeur à ce qui est dit aussi je pense, malgré les cris et les crises dans le monde, qu’il est un compromis à faire.

On ne peut plus parler aujourd’hui d’un peuple, d’une nation mais du monde. Chaque lieu, à une singularité, une particularité mais ne peut plus se dissocier de la mondialisation.

Que ce soit l’Inde, la Chine, l’Europe, les Etats Unis, on ne peut subvenir à notre avenir qu’en passant par une réflexion et une institution aux grands dam de certains.

Robert-Paris.

Published in: on 19 février 2012 at 12:46 Comments (6)
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Quelques mots pour harmoniser la musique

Le Sustentatif est une dénomination en musique pour décliner une action qui répond à une attente. En clair, si vous faites un accord de dominante (accord qui appelle la tonique), le Sustentatif indique que vous allez sur la tonique (du diable « Quinte diminuée »vers l’attirance de sa prédilection). Exemple: Sol SI Ré Fa (Le Si va aller au Do & le Fa va descendre au Mi, le Ré & le Sol selon son  emplacement se déroutant soit vers le Do ou le Sol selon la volonté du compositeur et des règles harmoniques).

En ce qui concerne le Suspensif, il est pour exemple, une volonté par le biais d’un accord chiffré six (c’est à dire un accord dont la tierce est à la basse) ou bien d’un accord chiffré sixte & quarte avec sa conjugaison (comme son nom l’indique, on se retrouve généralement avec un accord de tonique inversé en mettant à la basse la quinte de l’accord que l’on dépose ensuite sur un accord de dominante chiffré cinq soit un accord à l’état fondamental) afin de solliciter les esprits pour un repos ou une attente. Exemple parmi tant d’autres, si dans les faits vous formulez (en partant du grave) Sol Do Mi Sol en accord puis, Sol Si Ré Sol avec un appui en longueur de temps, l’auditeur sentira un besoin de savoir la suite d’où le mot suspensif.

Par contre le Suspentif, non seulement ne rentre pas dans cette catégorie mais sollicite l’oreille humaine et l’esprit à des fins bien particulières. En effet, Il est là pour troubler l’acquisition humaine du genre « çà c’est blanc mais çà ce n’est pas noir ! ». Généralement, il vient bercer l’auditeur en lui susurrant à l’oreille que plusieurs chemins s’offrent à lui par la multiplication du diable de deux voire trois. Tant est si bien que la personne doute de la tonalité qui viendra présentement à son entité. Exemple simple: Do dièse Mi Sol Sib (de par l’appellation) le Do dièse va aller au ré au dessus  pendant que le Sol va aller au Fa dièse ou bécarre pendant que le Sib va atteindre le La et que le Mi (selon la configuration) va soit au Fa ou Fa dièse ou au Ré. Mais, car il y a un mais ! On peut se diriger (selon la volonté du compositeur) vers d’autres gammes comme le Lab ou autres.

Entre-parenthèses, nous rentrons depuis le XX ème siècle dans l’ère du Suspentif et qui s’affirme de plus en plus depuis la dernière décennale car la musique est un reflet de notre société.

Certes, les dénominations sont contemporaines mais facilitent pour l’élaboration de la retranscription musicale.

L’évolution en la matière est qu’un repli sur ces préceptes persistent car il est un besoin pour l’homme de se garantir et de se préserver. Certes, en musicologie, on voit poindre de-ci de-là des manifestes dont la saveur est un besoin de reconnaissances, mais ce qui brille n’éclaire pourtant pas les fondamentaux.

Robert-Paris.


Point de vue d’un sociologue

Quand quelqu’un esquive à une attente ou à une interrogation, vous pouvez être sûr qu’il se tient prêt à être en marge d’une action ou d’une pensée pour mener à bien sa pensée qui se révélera un fait.

A fortiori, et après un relationnel avec les divers entités, le Corps des Humbles s’en est allé composer un  verbe auprès des sociologues, concernant la Savoie.

Point de réponses sans montrer un désarroi aussi, sur l’insistance, il se fit quand même des suggestions car le politiquement correct est de mise pour la circonstance. Comme si c’était un secret, il était à « demi-mot  » un récit qui s’ensuivit sur le parvis.

 » Si on doit résumer la situation des autochtones en Savoie, on peut se permettre de dire qu’il y a un désengagement de l’individu, vis à vis de la société, comme en France d’ailleurs. Vu le comportement de nos dirigeants et de son personnel qui se faufilent dans les méandres de l’histoire de la France, en occultant au gré, ses prérogatives (?)… En ce sens, nous pouvons voir pour exemple, et ne serait-ce que pour seul exemple, qu’ils se sont permis d’émettre une loi pour les auto-entrepreneurs en promettant mondes et merveilles alors qu’au bout de cette année, ils vont devoir être redevables de taxes et autres…C’est un mensonge de plus qui incite le citoyen à requalifier son univers en permanence voire de ne plus rien faire. Nous ne parlons même pas des abus en ce domaine qui se profilent en matière sociale ou d’identité nationale (?) dont le poids fait office de levier par l’obstruction du politiquement correct… Ceci sans oublier l’indécence de quantifier, non plutôt de minimiser, l’importance de l’apport de chacun par le biais d’un travail physique ou de réflexion qu’il procure à la société. Un atout qui finit malheureusement dans les mains d’une élite qui ne remplie aucunement sa fonction, cela ne peut perdurer éternellement. Enfin! Comment voulez-vous que le commun des mortels puisse accepter que le PDG un tel  gagne plus de 9 millions d’€uros à l’année et que lui soit à 1043€ net par mois ? Surtout en sachant que le PDG en question se trouve à bénéficier d’une voiture avec chauffeur et de certaines largesses comme la nourriture…Les gens pensent ! Ils savent bien que l’on essaye de les séduire. Ils voient bien que ce dirigeant n’a pas la même valeur que Einstein et que le gain financier qu’il s’auto-procure dans un conseil d’administration n’est là que pour avoir un pouvoir plus grand. Que pouvons-nous penser sur le devenir de la Savoie et de la France face à une mondialisation omniprésente? Si personne ne change d’attitude, il sera un repli de l’individu mais aussi de son territoire ou alors les extrêmes prendront un avantage, ce qui ne présage rien de bon. A moins que l’on continue d’occulter la situation. C’est un libre choix ! Nous, on est pas des devins, il faut se le dire quand même, mais on constate. Voilà, on constate !… »

Le Corps des Humbles, à travers cette entrevue, voit pourtant un aspect optimiste à vous relater ce récit émanant d’un sociologue car, mettre à la lumière les choses qui se disent par derrière, apporte une autre vision et un nouveau champ d’actions.

Robert-Paris.