Manifeste pour la retraite

La retraite n’est qu’un aspect de notre société qui ne peut exister  que si une réforme totale de notre forme de pensée sociétale pouvait voir le jour.

Encore faut-il que chacun admette que nos structures ne répondent plus à notre univers et que l’on vit  maintenant sous une infrastructure comme sous une tente à oxygène.

La vie n’est pas un long chemin paisible, où les herbes et les fleurs qui se dessinent aux couleurs de votre plaisir, et qui vous caressent à votre passage tout en vous laissant un doux parfum dans le sillage, comme pour vous retenir.

Notre système est mort depuis quelques décennies. En effet, que ce soit l’assurance maladie, le chômage, la retraite et surtout la maternité (creuset de la pérennité d’une nation) n’ont que pour nourriture, l’argent et ses dérivés pour pouvoir vivre. Certes, le rêve peut faire perdurer quelque peu la situation et en ce domaine, la nomenclature politicienne à l’art de maîtriser ce phénomène mais qu’en est-il au demeurant ?

Notre fondement institutionnel se veut être que l’on prenne à quelqu’un pour donner à l’autre au regard des capacités de celui-ci à donner un fruit dont l’existence sera bénéfique pour autrui. Or aujourd’hui, on  n’arrive pas à donner une valeur aux êtres et aux choses, tant est si bien que l’on va donner démesurément à quelqu’un qui ne rapporte rien à la société et rien ou peu à celui qui fait genèse.

La naissance de l’Europe et de la mondialisation mettent au placard toutes les institutions (si on ne prend pas garde) qui balbutient pourtant quelques mots & des maux mais qui se noient sous nos yeux dans cet océan du profit et de la cupidité. L’homme politique est désarmé et ne peut que se cantonner dans la situation à vouloir en tirer une gloire, un profit ou un pouvoir (limité).

Une solution ? Soyons pragmatique dans les faits si nous prenons comme support l’argent ou ses dérivés. Il serait bon déjà que les dirigeants de chaque entreprise française qui délocalise perdent le statut de français. Pourquoi, parce que en voulant voir ailleurs pour baisser le coût d’une marchandise à des fins personnelles, ils gardent quand même le statut de français donc sous la protection de la nation française. Pourquoi, on imputerait aux français le coût financier d’une intervention dans le monde pour sauver quelqu’un qui ne veut pas participer aux principes de la nation française? Car à force de laisser la délocalisation prendre le pas, il y aura plus de chômeurs, de malades et de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté enfantant comme par le passé, une guerre civile ou autres (pour la date voir non pas dans les cartes mais dans l’histoire). Mais pour cela, il faut une reconnaissance internationale soit par le biais du « gros machin » de l’ONU mais çà, c’est une autre histoire.

Second exemple: Selon les informations, un sénégalais repérait des femmes enceintes qui n’avaient pas la nationalité française. Puis, suivant un arrangement financier de l’ordre de 200€, il reconnaissait l’enfant auprès de la CAF procurant ainsi la nationalité à la femme tout en percevant des allocations. Heureusement, on a découvert le pot aux roses au bout d’une centaine de déclarations mais malheureusement la loi dit que l’on est pas obligé d’apporter génétiquement la preuve de la parenté. Coût pour cette fraude à l’institution ceci pour l’année dernière seulement le montant de 800 000 000 €. Pourquoi ne pas déchoir de la nationalité française les personnes qui se prêtent à ce jeu et de ce fait les raccompagner là où elles sont nées? Ce n’est pas de la discrimination que de mettre ceux, qui discréditent notre forme de pensée, dans la situation de porter une anée ? Nous laissons en ce sens, les détracteurs à continuer de s’auto-flageller ou de consulter un psychiatre car l’auto-mutilation  ne peut voir le jour dans notre conception.

En clair, la retraite ne peut-être viable, comme la sécurité sociale et autres ustensiles de notre constitution, que si notre économie est en bonne santé mais aussi que le comportement de chacun de cette entité soit saine et en conformité avec ce qui unit chacun de nous sous un emblème qu’est notre drapeau.

Robert-Paris.