Vieillir ou le Savoir Vieillir

Vieillir, c’est le retour et la mémoire de l’enfance en exergue  avec une certaine dépendance et l’apport de l’antécédent.

Le vieillissement entraîne une atrophie d’un ou plusieurs sens créant un handicap que le commun des mortels récuse, de par sa conception, au lieu de développer l’acuité des autres sens, ceci par obstination vis à vis de l’antécédent qu’offre la réminiscence.

Son obstination conduira le sujet à un déséquilibre psychologique et physique voire une certaine forme de dépression qui, sous le joug du regard de son entourage, peut évoluer au point de perdre d’autres facultés.

De ce fait, il est à constater que le cerveau du sujet, par protection, va inhiber les autres sens pour ne pas ressentir la souffrance.

La parole et le geste flou, il interpellera à sa façon son entourage qui lui, voyant une évolution fatale par manque de connaissances, prendra la fuite de par la peur de ne pouvoir suffire.

Alors le « Vieux », s’affaissera d’autant en dévoilant un visage qui ne ressemble guère à l’ouvrage.

Attention, tous ne sont pas égaux car il existe plusieurs paramètres à prendre en compte. Quelqu’un qui était dans le passé un intellectuel, sera plus apte que celui qui passait ses journées dans une usine car lui, n’a que la mémoire gestuelle qui ne peut perdurer (pour exemple).

Le bien fondé serait évidemment de propager ce savoir pour que l’esprit de chacun puisse penser et découvrir que ce n’est qu’un handicap de plus comme celui qui n’a qu’un bras. Encore faut-il que…

Il en résulte que nous voyons de plus en plus de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, une multiplication d’établissements de gériatrie et autres, d’un développement d’un concept commercial, d’une explosion de la prise en charge par la société qui se répercute sur l’économie et sur le pouvoir d’achat mais surtout une expansion de la souffrance, ce qui est contraire à notre défini.

S’il est à soumettre une solution à cette question ? Il serait heureux, suivant un savoir tel que celui-ci, d’inciter la famille (par le biais d’une aide) à prendre en charge l’aïeul  concerné pour qu’il puisse évoluer dans cette nouvelle sphère qui est sienne, ceci tant que faire se peut.

Robert-Paris.



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