Quelques mots pour harmoniser la musique

Le Sustentatif est une dénomination en musique pour décliner une action qui répond à une attente. En clair, si vous faites un accord de dominante (accord qui appelle la tonique), le Sustentatif indique que vous allez sur la tonique (du diable « Quinte diminuée »vers l’attirance de sa prédilection). Exemple: Sol SI Ré Fa (Le Si va aller au Do & le Fa va descendre au Mi, le Ré & le Sol selon son  emplacement se déroutant soit vers le Do ou le Sol selon la volonté du compositeur et des règles harmoniques).

En ce qui concerne le Suspensif, il est pour exemple, une volonté par le biais d’un accord chiffré six (c’est à dire un accord dont la tierce est à la basse) ou bien d’un accord chiffré sixte & quarte avec sa conjugaison (comme son nom l’indique, on se retrouve généralement avec un accord de tonique inversé en mettant à la basse la quinte de l’accord que l’on dépose ensuite sur un accord de dominante chiffré cinq soit un accord à l’état fondamental) afin de solliciter les esprits pour un repos ou une attente. Exemple parmi tant d’autres, si dans les faits vous formulez (en partant du grave) Sol Do Mi Sol en accord puis, Sol Si Ré Sol avec un appui en longueur de temps, l’auditeur sentira un besoin de savoir la suite d’où le mot suspensif.

Par contre le Suspentif, non seulement ne rentre pas dans cette catégorie mais sollicite l’oreille humaine et l’esprit à des fins bien particulières. En effet, Il est là pour troubler l’acquisition humaine du genre « çà c’est blanc mais çà ce n’est pas noir ! ». Généralement, il vient bercer l’auditeur en lui susurrant à l’oreille que plusieurs chemins s’offrent à lui par la multiplication du diable de deux voire trois. Tant est si bien que la personne doute de la tonalité qui viendra présentement à son entité. Exemple simple: Do dièse Mi Sol Sib (de par l’appellation) le Do dièse va aller au ré au dessus  pendant que le Sol va aller au Fa dièse ou bécarre pendant que le Sib va atteindre le La et que le Mi (selon la configuration) va soit au Fa ou Fa dièse ou au Ré. Mais, car il y a un mais ! On peut se diriger (selon la volonté du compositeur) vers d’autres gammes comme le Lab ou autres.

Entre-parenthèses, nous rentrons depuis le XX ème siècle dans l’ère du Suspentif et qui s’affirme de plus en plus depuis la dernière décennale car la musique est un reflet de notre société.

Certes, les dénominations sont contemporaines mais facilitent pour l’élaboration de la retranscription musicale.

L’évolution en la matière est qu’un repli sur ces préceptes persistent car il est un besoin pour l’homme de se garantir et de se préserver. Certes, en musicologie, on voit poindre de-ci de-là des manifestes dont la saveur est un besoin de reconnaissances, mais ce qui brille n’éclaire pourtant pas les fondamentaux.

Robert-Paris.


Un sujet du Bac 2010

Prenons un des sujets du Bac série L « littéraire » dont le coefficient est de 7 pour en faire un exercice, voire un petit exemple.

-La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? –

Le Corps des Humbles appréciant le contenu va essayer d’en faire le contour par une ébauche dans un minimum de temps, si possible et ceci de façon désintéressée.

« La recherche de la vérité ne peut-être sujet au désintéressement ou alors, c’est pour combler un espace dans le temps par oisiveté, d’où un intérêt !

Sa source vient principalement du fait d’une souffrance latente ou non ou alors, c’est pour un apport à l’évolution de sa personne. Dans tous les cas, c’est pour résoudre une question qui s’impose à elle.

D’ailleurs, il se peut que dans cette quête, que la peur s’installe à un moment donné au point de pétrifier le solliciteur en l’amenant à repousser, déformer  voire occulter la résultante.

Toutefois, le rejet inocule pourtant une graine qui viendra germer pour porter un fruit en son temps, car il faut du temps pour concevoir et accepter la chose ce qui amplifie bien souvent, la souffrance.

Si cette recherche de la vérité s’attache à la connaissance, elle enfante chez le sujet, une abnégation, une accointance mais aussi une certaine addiction qui peut perdurer au delà de la jouissance de la découverte ou de la solution.

Cette addiction peut émettre l’envie de rechercher une nouvelle quête au point d’engendrer  une certaine exclusion (comme dans sa première démarche) tant du sujet vis à vis de son microcosme que de l’univers qui l’entoure proche d’icelui ce qui peut, outre la déconnection évidente, donner un pouvoir d’interprétations auprès de l’entourage qui, par protection se doit  de protéger celui-ci mais aussi lui-même dont le but est de garder un équilibre de l’espace tant physiologique que psychologique.

Il est heureux que l’oisiveté est sa part (comme une profession) en la matière car il apporte un certain détachement, bien que l’égocentrisme fait toujours son ouvrage tôt ou tard, selon le bagage de l’antécédent et de l’instant.

Par contre, si c’est un métier, il ne peut exister le « désintéressement » du fait de l’apport pécunier ceci bien que cela crée bien souvent un désintéressement dans son fondement sauf si la déclinaison suscite les sentiments.

Il n’est pas besoin de déposer pour la circonstance, des références hormis celles que vous détenez de par votre réminiscence que je vous laisse volontiers à garder sous silence car mon intérêt se plaît au désintéressement. »

Ceci fait en 34 minutes le 19 juin 2010 alors, à vos plumes.

Robert-Paris.


Published in: on 19 juin 2010 at 6:27 Comments (0)
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