Toulouse, son tueur & son analyse

S’il est une analyse dans le dossier du tueur au scooter à Toulouse, il est un précis à faire.

Contrairement à l’exposé par les médias, des cultes, des politiques, qui propagent une appréhension, on ne peut que soumettre une interprétation de l’évènement.

Un évènement qui ne peut subvenir aux familles qui sont dans la douleur, bien que la France & le monde entier tiennent à les soutenir en la demeure, comme de notre part envers eux.

Toutefois, il est à retenir une perception, une compréhension de ce tueur que nous devons décrire.

Mohamed, de son prénom, qui a 24 ans, s’est permis, selon ses dires, d’abattre des personnes dont des enfants, le 11 mars, 15 mars, 19 mars 2012 au nom d’un mouvement islamique radical, cela pour mettre en valeur une cause. Une traque s’ensuivit de la volonté de l’état qui amène aujourd’hui les forces de l’ordre aux portes de son domicile vers 3 heures du matin au nord de Toulouse dans un petit immeuble. Des tirs à l’arme lourde blessant 3 policiers du RAID laisseront place par la suite à une négociation d’une main de maître par le service concerné pour aboutir, selon les informations, à une reddition en début d’après-midi. Il résulte qu’à 9h30, une évacuation des voisins devait voir le jour.

Notre perception reflète, que Mohamed, connu des services intérieurs pour des voyages au Pakistan et en Afghanistan, s’est forgé une interprétation sur la situation mondiale et de ses affinités cultuelles & culturelles, ceci par le support médiatique. Puis, son interprétation le poussa à s’instruire auprès des tribus dans le but d’avoir une reconnaissance qui peut faire entendre le bruit de la mort au lieu d’un rapport.

Son abnégation ne peut que soulever une supputation sur son devenir car il se pourrait, au regard de sa mouvance, qu’icelui veuille devenir un martyr à moins qu’il se rende aux forces en présence, qui engendre normalement une analyse psychique que la justice se doit de retenir.

La résultante serait en ce sens, sûrement un déboutement et un internement en milieu hospitalier, au grand dam de la souffrance des familles.

Une perception amène une interprétation chez le sujet qui est, sans un guide, receleur d’une réaction.

Il apparaît, selon son comportement, qu’il ne peut entendre à se livrer et de s’apitoyer sur un avenir qui le conduira soit en hôpital, soit en prison, à moins que le principe de la vie s’inscrive à fortiori à son esprit.

Robert-Paris.

Published in: on 21 mars 2012 at 8:17 Comments (4)